Les Editions de l’Université de Savoie ont édité plusieurs ouvrages sur des thèmes liés à l’Italie. Le COM.IT.ES. les a recensés pour vous.
COLLECTION « Ecriture et représentation »
Maryline Maigron, Alberto Moravia, voyageur écrivain, Université de Savoie, 2005, n°2, 268 p., 18€.
Alberto Moravia est l’écrivain italien qui a le plus voyagé et écrit sur ses voyages. Au fil des ans, les fonctions du voyage sont différentes, les destinations changent, les centres d’intérêt de l’intellectuel se déplacent, les liens entre littérature, écriture et voyage s’intensifient. Cette évolution est retracée à travers l’étude des récits et livres de voyage de Moravia qui sont mis en relation avec son œuvre de fiction, ses écrits politiques ainsi qu’avec les œuvres d’autres écrivains et poètes européens. Expression d’une vision originale du monde, l’œuvre de voyage de Moravia est l’occasion d’une traversée de la vie politique et culturelle de l’Italie du 20e siècle.
Barbara Meazzi, Le Futurisme entre l’Italie et la France, Université de Savoie, 2010, n° 13, 218p., 18€.
Pourquoi en France a-t-on rejeté alors l’idée d’un futurisme français? Pour tenter de répondre à cette question et pour essayer de comprendre les raisons du rejet français à l’encontre du mouvement créé en 1909 par Filippo Tommaso Marinetti, nous nous proposons de revenir sur l’histoire du futurisme entre l’Italie et la France, en nous intéressant aux correspondances – certaines encore inédites – et en analysant quelques futuristes.
COLLECTION « Italica »
Giovanni Tabacco, L’Italie médiévale, Université de Savoie, coll. Italica n°1, 2005, 310 p, 20€.
La médievistique italienne est l’une des plus créatrices et vivace de ces dernières décennies. L’idée est donc de traduire en français les ouvrages des plus grands spécialistes en commençant par une des meilleures synthèses de recherche sur l’Italie médiévale, une synthèse qui fait encore cruellement défaut pour les jeunes apprentis historiens français.
Dacia Maraini, Mi chiamo Antonino Calderone , Université de Savoie, coll. Italica n°2, 2015, 88 p, 15€.
Mi chiamo Antonino Calderone est une pièce inédite dans sa version italienne. Elle a été représentée en Italie deux fois mais n’y a jamais été publiée. La présente édition bilingue est la première édition du texte italien et français en absolu. Son auteur, Dacia Maraini, est une des figures majeures de la littérature italienne contemporaine, son œuvre littéraire est très riche : romans, nouvelles, pièces de théâtre, poésies, narrations autobiographiques, essais. Le personnage de la pièce, Antonino Calderone, est l’un des premiers repentis de la mafia. Né à Catane, en Sicile, en 1935, il est entré à Cosa Nostra en 1962. En 1983, il fuit la Sicile et, à partir de 1987, il collabore avec la justice italienne.
La confession d’Antonino Calderone a déjà connu d’autres destinataires : le juge Giovanni Falcone qui l’a interrogé, Luciano Violante qui l’a questionné pour la commission parlementaire d’enquête sur la mafia et le sociologue italien Pino Arlacchi qui a recueilli et publié son témoignage. C’est la raison pour laquelle nous connaissons déjà son histoire. La pièce est un prolongement de cette histoire, une (ré)écriture qui se veut cathartique et salvatrice pour le personnage, et pour son public.
COLLECTION « Sociétés, Religions, Politiques »
Christian Sorrel, La Savoie, la France, l’Italie. Lettres d’Albert Blanc à François Buloz (1858-1861)., Université de Savoie , coll. Sociétés, Religions, Politiques n°3, 2006, 148 p. , 15€.
Le volume rassemble vingt-huit lettres adressées de 1858 à 1861 par Albert Blanc (1835-1904), futur haut fonctionnaire, ambassadeur et ministre du royaume d’Italie, à François Buloz, le directeur de la Revue des deux mondes, présentées et annotées par Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Savoie.
L’Idée de Rome: pouvoirs, représentations, conflits, sous la direction de Hilaire Multon et Christian Sorrel, Université de Savoie, coll. Sociétés, Religions, Politiques n°4, 2006, 195 p, 18€.
L’objectif de cet ouvrage est de donner un éclairage – nécessairement partiel – sur “l’idée de Rome” confrontée, dans la longue durée, au jeu des pouvoirs, des représentations et des conflits pour mieux appréhender un héritage et une actualité.
Sylvain Milbach, Entre Piémont et France: la Savoie déroutée, 1848-1858, Université de Savoie, coll. Sociétés, Religions, Politiques n°10, 2008, 302 p., 18€.
En 1848, Charles-Albert, roi de Piémont-Sardaigne, octroie à ses États une constitution qui garantit les libertés fondamentales de ses sujets : la Savoie entre dans l’ère constitutionnelle. Le présent ouvrage se propose de retracer les conditions de la mise en place, puis du fonctionnement, d’une vie politique nouvelle.
Les échanges religieux entre l’Italie et la France, 1760-1850. Regards croisés. Scambi religiosi tra Francia et Italia, 1760-1850. Sguardi incrociati, F. Meyer et S. Milbach (éd.), coll. Sociétés, Religions, Politiques n° 15, 2010, 20€.
La période choisie, qui enjamber la période révolutionnaire, permet de restituer des mouvements de fond de la vie de l’Église aux prises avec des débats totalement inédits dans le cadre d’une Europe en bouleversement. Les organisateurs ont voulu privilégier une approche dynamique selon le principe des flux : mouvement des hommes et des femmes, des doctrines, des dévotions, des pratiques, des institutions, etc. avec une attention marquée à la notion de réseaux qui les canalisent.